Il peut sembler presque désuet de s’intéresser à Marcel Pagnol.
J’ai lu ce roman sur la jeunesse de l’auteur avant de récupérer la suite : "Le Château de ma Mère" dans une boîte à livres.
J’avais repéré celui-ci il y a quelques mois..

Pagnol n’intéresse plus ou à défaut, beaucoup moins. Lire ces deux romans ne prend que quelques heures, des heures vraiment "à part".

Cet oubli est triste parce que ça fait du bien, c’est si facile à lire et l’auteur nous fait voyager dans l’ambiance du début du 20ème siècle.

A l’époque, les réseaux sociaux, internet.... ne sont même pas imaginés, y compris dans les rêves.

Donc la vie s’écoule à un rythme lent, au gré des saisons, des caprices de la météo et des aléas de la santé. Les descriptions de la nature, des relations familiales et sociales sont rafraîchissantes.

La vie était donc bien différente, meilleure parce qu’il n’y avait pas ces agitations, ces angoisses, ces hystéries collectives alimentées par les informations diffusées en continu.

La mère de l’auteur, cependant, meurt d’une pneumonie aiguë (note de Pagnol à la fin du roman). Marcel avait 15 ans. La Maman, consultant un médecin, de nos jours, aurait survécu sans problème grâce à la pénicilline.

Alors, le slogan "c’était mieux avant" est à nuancer.

J’en prends bonne note.